« Nos écoles en danger… »
Le gouvernement Macron sera définitivement synonyme de destruction. Depuis le 26 mars, les parents d’élèves et les professeur·e·s de l’école Chopin à Villeneuve d’Ascq se mobilisent pour défendre les attaques du rectorat envers l’établissement. Après une très légère baisse d’effectif due à la démographie du quartier, le rectorat a décidé de supprimer, dès la rentrée prochaine, un poste d’enseignant. En réalité, le maintien de ce poste aurait permis au gouvernement de tenir ses promesses de moins de 24 élèves par classe de la petite section au CE1. Cette décision va, au contraire, mener à une surcharge des classes, notamment avec la création d’une nouvelle classe d’inclusion pour élèves handicapé·e·s, ayant pour but de les intégrer par la suite, dans les classes « normales ».
Le lundi 13 mai, le personnel scolaire et les parents ont organisé un « lundi école morte ». 70% des élèves ne sont pas venu·e·s à l’école, la quasi-totalité des parents soutenant cette lutte. Pour les parents n’ayant pas pu faire garder leurs enfants, ils les ont déposé à l’école tout en, pour la plupart, signant un papier distribué par les enseignant·e·s disant qu’ils soutenaient la mobilisation.
C’est donc en réalité une double surcharge des classes à laquelle va devoir faire face cette petite école de Villeneuve d’Ascq. Cette décision, venue d’en haut, révolte au plus au point les parents d’élèves et les professeur·e·s qui s’inquiètent pour l’avenir de leurs enfants et pour le bon fonctionnement de l’école. Nous avons été soutenir ces parents et professeur·e·s dans leur lutte contre un gouvernement destructeur de nos biens communs. Outre les écoles, Macron et ses ami·e·s, en appliquant leurs politiques libérales, engagent la destruction de bon nombre de nos services publics. La privatisation des services publics et leur mise en concurrence sont un réel danger pour nous, citoyens, citoyennes français·e·s ayant depuis longtemps eu le droit à un service public de qualité qui faisait la fierté du pays. Le Président semble oublier que l’on ne gère pas un pays et des individus comme on gère une entreprise.
Il est temps de mettre un coup d’arrêt à la politique macronienne destructrice.
Soutien total à l’école Chopin et à ses parents et professeur·e·s mobilisé·e·s pour l’avenir de leurs enfants. Nous ne lâcherons rien, car la défense de nos services publics et l’éducation font partie de nos combats quotidiens à l’Assemblée nationale, comme en circonscription.